Je suis de retour !

(Et j'aimerais commencer cet article par des remerciements, bien que je n'aie pas été active sur le blog ces dernières semaines, je suis très étonnée du nombre de visiteurs qui ne cesse d'augmenter! Alors merci!)

19 semaines de classe se sont écoulées depuis le mois de septembre! Nous avons dépassé la moitié de l'année scolaire! Je ne suis donc plus remplaçante depuis ce lundi 3 février. J'ai fait connaissance avec la classe de PS/MS dont je serai la maîtresse jusqu'au mois de juillet.

Je vous écris aujourd'hui pour revenir sur cette expérience de remplaçante. 

Résumé en chiffres: 5 mois, 17 écoles, 21 classes, 4 400 kilomètres…  

Pour commencer, j'ai dû faire une croix sur mon côté organisation/prévision. C'était ce que j'appréhendais le plus. Ne pas savoir où aller chaque matin, où me garer, comment trouver l'école (et oui j'ai eu quelques surprises au niveau des adresses indiquées), que faire si on ne me répond ni au portail, ni au téléphone, ne pas savoir quel niveau m'attend derrière chaque porte, me demander quels apprentissages proposer à ces classes que je ne connais pas etc.

Mais, étrangement, je me suis très vite adaptée à cette "non-organisation", j'ai fait du mieux que j'ai pu dans chacun de mes remplacements, j'ai pris du recul et tout s'est très bien passé. Il faut dire que dans plus de la moitié des classes, je n'ai trouvé ni emploi du temps, ni progressions, ni cahier journal donc je ne pouvais pas être magicienne et deviner où en étaient les élèves (surtout en maternelle!). Cela m'a aussi permis de lâcher prise et j'ai eu beaucoup moins de travail à ramener à la maison.

J'ai finalement eu plus de mal avec le côté relationnel. 

Difficile d'imposer son autorité dans une classe que l'on ne connaît pas, où l'on enseigne pour un jour ou deux, où l'on ne connaît pas le profil des élèves, de leurs familles. Et tout simplement...  lorsque l'on ne connaît pas les prénoms des enfants! Ca peut paraître insignifiant, mais ce n'est pas évident de reprendre un élève sans le nommer et ça a surtout beaucoup moins d'impact! Et je vous laisse imaginer, en maternelle, où il faut parfois deviner le prénom parce que l'enfant ne parle pas...

Ca a aussi été difficile de devoir me présenter et me re-présenter et me re-re-présenter chaque jour aux nouvelles équipes. J'ai parfois passé des journées sans sourire, sans parole accueillante, sans information. On m'a parfois reproché (en maternelle) d'habiller les enfants pour la cantine alors qu'elle se situait dans le même bâtiment, de sortir les élèves en récréation à 10h (comme indiqué sur l'emploi du temps) au lieu de 10h15 parce que ça avait été modifié au cours de l'année, de ne pas arriver assez tôt le matin alors que j'avais été prévenue à 9h30 du remplacement et bien d'autres remarques...

Mais je suis quand même tombée dans l'ensemble sur des collègues très bienveillants. J'ai eu la chance de faire deux remplacements longs dans la même école et j'ai donc eu l'impression de faire partie de l'équipe pendant un mois et demi. C'était top!

Je vous écris très vite un article qui regroupera (dans le désordre) les bonnes idées (organisationnelles ou pédagogiques) que j'ai croisées dans les différentes classes.

A bientôt

C.